L’expérience : violons en double-aveugle de Paris
Voici un éclairage très intéressant et fort des bienfaits de l’esprit critique sur ce sujet complexe : y a t’il une différence notable dans la sonorité des instruments anciens et modernes ?
Face à ce travail, nous sommes amené à penser la psycho-acoustique. Comment comprendre nos biais et nos renforcements cognitifs dans la perception du son ? Comment pourrions nous nous sentir plus libre dans nos choix d’instrument ? Cela aide aussi à comprendre comment sa valeur est répartie : sonorité, ancienneté, témoin historique, esthétique, état de conservation.
A noter que nous parlons ici d’instruments de lutherie où la qualité de fabrication est irréprochable. Seuls la personnalité du son et son évaluation sont questionnées par ces tests. Pour les instruments de manufacture, il faudra donner beaucoup plus de poids à la qualité de fabrication avant d’essayer de comparer les aspects plus subjectifs de l’art du son.
Pierre-Olivier Galbrun, luthier.